christian louis

Ce roman vient d'un défi posé par un directeur de collection lors d'un entretien informel.

- Tu intègres très peu de dialogue dans tes récits !

Le soir même, comme pour faire réponse à moi-même, j'entrepris d'écrire un échange verbal entre deux entités sans les connaître, sans les définir.

"-Tu as entendu ce petit bruit? Écoute bien, on dirait un chuchotement.

- Mais non, tu rêves, il n'y a personne dans cette pièce."

Je commençais à situer la scène à l'intérieur. Mais où ?

Je décidais de la placer dans une bibliothèque. Mais qui, des lecteurs, ou plutôt des livres, ou des photos d'un livre, situées chacune sur une page et se faisant face.

Les deux lecteurs échangent sur l'image d'une œuvre d'art qui intègre un panneau routier. Ils sont choqués par l'art contemporain, font allusion à un ready-made de Duchamp.

Le premier chapitre est presque exclusivement constitué de dialogues.

Je n’en dirai pas plus pour ceux qui n’ont pas lu.

Ces aventures, je les ai puisées dans le vécu de plusieurs voyages. La boutique décrite dans un chapitre existe véritablement à San Francisco, de même que ces touristes dans l’Atlas.

Mais le plus important pour moi, est certainement ce basculement du regard de l’objet vers l’homme, et, on le saisit à la fin, la question de la présence actuelle de l’image. Est-elle plus forte que le réel lui-même ? N’est-elle pas un filtre, un masque invisible qui nous propose un regard manipulé sur le monde ?

Dès lors, on comprend que j’ai souhaité écrire un roman à deux niveaux. Celui des enfants (cycle 3 et collège) avec des aventures qui ouvrent des regards sur le monde, avec un jeu sur la langue. Celui des adultes qui vont trouver matière à questionnements.

La discussion est ouverte…

Ch

Se procurer le livre:

http://www.amazon.fr/gp/product/2841170616/ref=olp_product_details?ie=UTF8&me=&seller=

Pour les enseignants, il existe de nombreuses collections achetées pour des prêts aux classes.